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Selon une étude récente commanditée par la fédération Infranum et réalisée par le cabinet Tactis en collaboration avec la Banque des Territoires, la sécurisation des réseaux de fibre optique en France, largement exposés aux aléas climatiques et actes de malveillance, nécessiterait un investissement compris entre 7 et 17 milliards d'euros.
La moitié du réseau très haut débit français, soit environ 500 000 km, est aérienne et donc particulièrement vulnérable. L'étude propose un plan d'action sur dix ans, évalué à 10 milliards d'euros, afin d'enterrer ces câbles et ainsi les protéger contre les catastrophes naturelles comme les tempêtes et les incendies de forêt, mais aussi contre les sabotages et accidents de la circulation.
Selon le rapport, la principale priorité serait de sécuriser le réseau de collecte, qui relie les backbones (le cœur d'un réseau) et permet l'interconnexion entre opérateurs. Ce dernier représente plus de 11 000 km de câbles. Parmi les zones les plus vulnérables figurent les réseaux inter-villes traversant les forêts, qui constituent 10% du réseau aérien.
Trois scénarios
L'étude établit trois scénarios de résilience, avec un scénario intermédiaire recommandé qui engloberait les départements à risque modéré ainsi que les 30 départements présentant les plus grands risques climatiques et environnementaux. Ce scénario exigerait l'enfouissement de 115 000 km de câbles, à raison de 20 000 km par an, soit deux fois le linéaire déployé dans le cadre du plan France THD.
Ce plan de protection du réseau de fibre optique en France représenterait un investissement conséquent, estimé à 9,9 milliards d'euros. 7,5 milliards seraient alloués à l'enfouissement du réseau de collecte, le reste couvrant l'enfouissement du backbone et la sécurisation des équipements de réseau.
Outre les bénéfices en termes de résilience, ce projet pourrait également créer entre 2 000 et 5 000 emplois. Infranum plaide pour une action rapide de la part des pouvoirs publics, afin de préserver les compétences du secteur avant que les employés ne se reconvertissent dans d'autres domaines et que le plan de fermeture du réseau cuivre d'Orange n'arrive à son terme.
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