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Lors d'un récent entretien avec Le Monde Informatique, Jean-Noël Barrot, le ministre de la Transition numérique et des Télécommunications, a partagé ses idées sur la régulation de l'IA et du cloud tout en favorisant l'innovation.
Le ministre de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, dévoile ses perspectives clés sur la régulation de l'intelligence artificielle et du cloud, tout en prônant une culture d'innovation, lors d'un entretien exclusif avec Le Monde Informatique.
Créer un écosystème
Il a commencé par décrire sa vision d'une régulation adaptée à l'IA, affirmant qu'elle devrait favoriser l'innovation. En parlant du projet d'IA Act à l'échelle européenne, il a noté que cet effort législatif, en cours de finalisation, illustre parfaitement l'équilibre recherché en supprimant l'incertitude autour des problèmes de responsabilité.
Pour stimuler le développement de l'IA en France, M. Barrot a souligné l'importance de plusieurs initiatives visant à créer un écosystème dynamique autour de cette technologie, avec un accent sur l'acquisition de compétences, l'utilisation de jeux de données, la mise en place de challenges, et la disponibilité de puissance de calcul.
En ce qui concerne l'empreinte écologique des IA, M. Barrot a rappelé que ces modèles ne sont pas dispensés de s'aligner avec les efforts pour un numérique plus durable. Il a ajouté qu'avec le temps, les modèles d'IA devraient devenir plus économes en ressources.
Mesures françaises
Abordant ensuite le sujet du cloud, le ministre a discuté des mesures prises en France pour réguler ce secteur. La loi sur la sécurité et la régulation de l'espace numérique, récemment adoptée par le Sénat, prévoit plusieurs dispositions pour mettre fin à certaines pratiques nuisibles, dont l'élimination des frais de sortie, la limitation des crédits et la garantie d'interopérabilité.
Le gouvernement français a également décidé de soutenir financièrement les petites entreprises qui cherchent à obtenir la certification SecNumCloud, une démarche visant à encourager l'utilisation d'un cloud de confiance. M. Barrot a reconnu que le processus de certification est exigeant et peut être long, mais il est convaincu que l'offre de services de cloud certifiés va augmenter.
Par ailleurs, des discussions sont en cours au niveau de l'Union européenne concernant le schéma de certification EUCS pour l'utilisation du cloud pour les données sensibles. Le ministre a exprimé son optimisme quant à l'intégration du niveau de certification SecNumCloud dans ce cadre dans cette interview.
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