11 octobre 2023 
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L’Arcep a partagé les données qu’elle a récoltées auprès des opérateurs. La conclusion de ce rapport a révélé que le réseau 5G a dépassé les 10 millions d’abonnés au deuxième trimestre 2023.
10,4 millions d’utilisateurs 5G en France au deuxième trimestre 2023 ! C’est ce qu’a annoncé l’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) dans son dernier rapport.
La tendance actuelle est une augmentation significative des forfaits actifs sur le réseau 5G. “La proportion d’utilisateurs de la 5G s’élève ainsi à 13 % du nombre total de cartes SIM en service, soit +7 points en un an
”, a indiqué l’Arcep. Par exemple, au deuxième trimestre 2021, le nombre d’utilisateurs 5G s’élevait à seulement 1 million. Aujourd’hui, le nombre de forfaits 5G et de smartphones actifs sur le réseau 5G ne cessent d’augmenter.
La 4G face à l’ascension de la 5G
Le nombre d’utilisateurs du réseau 4G reste néanmoins le plus important comparé aux abonnés 5G. Au deuxième trimestre 2023, il y a 70 millions d’abonnés 4G, cela correspond à 85% du nombre de cartes SIM. Cependant, l’augmentation des usagers 4G ralentit depuis la fin de l’année 2022. En effet, la hausse s’élève à 5% au deuxième trimestre 2023 alors qu’auparavant, elle atteignait plus de 10%.
Cependant, même si l’utilisation de la 4G connaît une progression qui ralentit, les abonnés utilisent, de plus en plus, des données mobiles sur le réseau 4G. L’Arcep a enregistré une augmentation de 1,8 Go par utilisateur. En moyenne, les Français surfant sur le réseau 4G consomment 15,4 Go par mois.
L’évolution des autres constats de l’Arcep
Les autres tendances qu’a révélées l’Arcep dans son rapport trimestriel 2023 sont multiples. En effet, les Français utilisent de plus en plus de données mobiles, une hausse de plus de 31% au quatrième trimestre 2022 par rapport à l’année précédente. Cette tendance est suivie d’une autre : la quantité de SMS et de MMS ne cesse de se réduire au fil des années, entre 6 et 10% par an. Cela peut s’expliquer par le recul croissant des MMS de 7,7% cette année, car ils représentent 4,8% des messages émis.
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