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Altice France se trouve actuellement au cœur d'une tempête à la suite de l'arrestation d’Armando Pereira, l'un des cofondateurs de l'entreprise, sur des accusations de corruption au Portugal. Cette affaire suscite une inquiétude croissante parmi les employés du groupe, qui envisagent une possible répercussion sur la situation en France.

Préoccupation grandissante parmi les employés d’Altice France. Armando Pereira, l’un des cofondateurs du groupe qui possède SFR, a été arrêté au Portugal pour des accusations de corruption. Les employés redoutent les retombées de cette affaire et les conséquences potentielles sur la stabilité de l'entreprise en France.

24,3 milliards d’euros de dette

Armando Pereira, étroitement associé à Patrick Drahi, fondateur de l'entreprise, a été appréhendé la semaine dernière, accusé de fraude, corruption et blanchiment d'argent. Les allégations se concentrent autour de rétrocommissions présumées que Pereira aurait reçues de certains fournisseurs de Portugal Telecom, une entreprise rachetée par Drahi en 2014. Pereira a depuis déclaré via ses avocats qu'il se défendrait vigoureusement contre ces allégations.

En dépit du fait que l'enquête ne concerne actuellement que le Portugal, les salariés d'Altice France, notamment ceux de SFR, s'inquiètent des retombées possibles de cette affaire. Plusieurs syndicats, dont UNSA, CFDT et CFTC, ont tenu des réunions avec Arthur Dreyfuss, PDG d'Altice France, et Mathieu Cocq, PDG de SFR, pour exprimer leurs préoccupations. Un comité social et économique (CSE) extraordinaire devrait également se réunir début août pour discuter de la situation.

Les salariés redoutent un impact négatif sur l'image de SFR, en particulier parmi ses créanciers. Selon Les Echos, la dette d'Altice France s'élevait encore à 24,3 milliards d'euros à la fin mars, avec une première échéance due en 2025. Toutefois, l'entreprise a tenté de rassurer les parties prenantes, en précisant que 85 % de sa dette est à taux fixe.

Pas de chômage technique

Le rôle clé joué par Pereira au sein d'Altice France, malgré son absence de l'organigramme officiel de l'entreprise, est un autre point d'inquiétude pour les salariés. Même si le groupe a interrompu les commandes auprès des fournisseurs suspects après l'arrestation de Pereira et a commandité un audit pour enquêter davantage, des questions subsistent sur l'étendue possible des pratiques dénoncées.

Les représentants du personnel sont également préoccupés par l'impact du gel des commandes sur les employés, bien que la direction ait affirmé qu'il n'y aurait pas de chômage technique. La dernière rencontre entre les syndicats et Patrick Drahi, le fondateur du groupe, remonte à la fin de 2020, et les représentants du personnel espèrent pouvoir s'entretenir avec lui prochainement pour discuter de la situation.

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