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La désignation de Fiona Scott Morton, ex-consultante pour des géants technologiques comme Amazon et Apple, pour diriger la direction générale de la concurrence de la Commission européenne, a provoqué une vague de mécontentements et de questionnements. Cette nomination a soulevé des préoccupations légitimes quant à l'indépendance de Morton, dont la mission principale sera de réguler la présence de ces géants du numérique en Europe.
La nomination de Fiona Scott Morton pour ce poste clé suscite de vives critiques, y compris parmi les partisans d'Emmanuel Macron. Selon le ministre délégué chargé de la Transition numérique Jean-Noël Barrot, la décision de nommer Scott Morton en tant qu'économiste en chef de la DG Concurrence a suscité des "interrogations légitimes
", alors que l'Europe est engagée dans une régulation numérique ambitieuse.
Scott Morton est une économiste de 46 ans, diplômée de Yale et du MIT. Elle a travaillé pour Amazon et Apple, ce qui soulève des questions sur sa capacité à réguler objectivement les pratiques d'Alphabet (Google), Meta (Facebook, Instagram), et Google, qui ont tous été sujettes à des amendes substantielles ces dernières années en raison de leur position dominante abusive.
Au sein de l'administration Obama
Malgré les critiques, la Commission européenne a choisi de soutenir Scott Morton mettant en avant sa "très bonne connaissance de l'écosystème numérique"
et "ses décennies d'expérience en matière d'analyse économique et de politique de la concurrence".
La controverse ne se limite pas à son expérience dans le secteur technologique. Son expérience au sein de l'administration Obama a également été soulignée. Entre 2011 et 2012, Scott Morton a occupé le poste de procureure adjointe au sein de la division "antitrust" du ministère de la Justice à Washington, où elle s'est penchée sur l'application des lois contre les pratiques monopolistiques des géants du numérique.
Une nomination "maladroite et dangereuse
"
Des personnalités telles que l'eurodéputé Geoffroy Didier (LR) et l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont exprimé leur désaccord avec cette nomination, la considérant "maladroite et dangereuse
". La question de l'indépendance a été évoquée, étant donné que la plupart des postes au sein de la Commission européenne sont généralement réservés aux ressortissants européens alors que Scott Morton est Américaine.
La Commission européenne, malgré les appels à la révision de cette décision, a indiqué qu'elle ne voyait "aucune raison de la reconsidérer"
. Selon la porte-parole de la Commission, Dana Spinant, "la décision a été prise"
et il n'y aura pas de retour en arrière, comme précisé ici.
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