21 juillet 2023 
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Free, l’opérateur de télécommunications de Xavier Niel, fait une avancée spectaculaire, franchissant le cap des 5 millions d’abonnés à la fibre, dépassant son objectif initial de 4,5 millions d’abonnés fixé pour 2024. Le nouveau PDG de Free en France, Nicolas Thomas, a déclaré dans une interview aux Echos que l’entreprise avait septuplé son total d’abonnés à la fibre en cinq ans.
Free, pionnier de la fibre optique en France avec un réseau en propre depuis 2006, a profité de l’augmentation considérable de la demande pour l’Internet fixe à très haut débit suite aux confinements de 2020. À l’instar de ses concurrents Bouygues Télécom, Orange, et SFR, la fibre Free est devenue essentielle pour de nombreux Français.
Une augmentation conséquente du nombre d’abonnés
“En cinq ans, nous avons multiplié par sept notre total d’abonnés à la fibre quand le nombre d’abonnés en France tous opérateurs confondus a été multiplié par cinq“
précise Nicolas Thomas dans les Echos. SFR compte 4,5 millions d’abonnés à la fibre, Bouygues Telecom en revendique 3 millions, tandis qu’Orange mène la course avec 7,46 millions d’abonnés à la fibre en France.
Free revendique également une pole position par rapport aux autres opérateurs en termes de proportion d’abonnés à la dernière génération de technologies, avec près de 70% de ses abonnés sur les réseaux fixes préférant la fibre à l’ADSL. Cette transition vers la fibre se révèle plus rentable pour Free que l’ADSL.
Des critiques sur des réseaux accidentogènes
Cependant, tout n’est pas rose pour Free. L’opérateur a été récemment critiqué par l’Arcep, le régulateur des télécommunications, pour ses réseaux “accidentogènes“. L’Arcep s’inquiète en particulier d’un taux d’échec de connexion largement supérieur à la moyenne nationale sur les réseaux de Free Infrastructure. À cet égard, Nicolas Thomas précise que “Free Infrastructure ne dessert qu’un peu moins de 1 % des 33 millions de foyers français qui sont abonnés ou pourraient s’abonner à nos services fibre“.
Un autre point de contention concerne les réseaux que Free emprunte à d’autres opérateurs, y compris Orange, SFR et divers réseaux d’initiative publique en zones rurales. Bien qu’ayant investi 10 milliards d’euros dans la co-financement de ces réseaux au cours des dix-sept dernières années, Free n’a toujours pas signé les avenants qui l’engageraient contractuellement auprès de leurs propriétaires, attendant en retour une contrepartie financière comme précisé dans Les Échos.
Malgré cela, Free maintient qu’il respecte les engagements du secteur et qu’il a anticipé depuis longtemps l’élimination de la sous-traitance au-delà d’un second rang. Ses techniciens sont formés depuis 2012 dans son centre d’Argenteuil (Val-d’Oise), où Nicolas Thomas se rendra prochainement.
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