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Twitter fait face à une assignation en justice de la part de médias français comprenant Le Monde, Le Figaro et Les Echos-Le Parisien. Ces organes de presse accusent la filiale française du réseau social américain de refuser de négocier l'application des droits voisins, instaurés par une directive européenne en 2019.

Alors que d'autres plateformes telles que Google et Facebook ont conclu des accords avec une partie de la presse française, Twitter semble rester récalcitrant. Dans le cadre de cette action en référé, les médias demandent à obtenir les données nécessaires pour déterminer le montant de leur rémunération due.

Le défi des droits voisins

La mise en place des droits voisins du droit d'auteur en 2019 a ouvert la voie à une rémunération équitable pour les médias lorsque leurs contenus sont utilisés sur Internet par les grandes plateformes. Cependant, Twitter n'a pas encore accepté de négocier avec les éditeurs de presse français sur cette question, malgré de multiples démarches et relances restées sans réponse.

Les groupes de presse Le Monde, Le Figaro, Les Echos et Le Parisien expriment leur regret face au refus de négociation de Twitter France et Twitter International Unlimited Company. Ces médias ont décidé de manière collective de saisir le Président du Tribunal judiciaire de Paris en référé. L'objectif est d'obtenir les données statistiques précises nécessaires pour évaluer le montant de la rémunération qui leur est due.

Désinformation et haine en ligne

Outre les problèmes liés aux droits voisins, Twitter est également la cible de critiques concernant sa gestion de la désinformation et de la haine en ligne. Depuis son acquisition par Elon Musk, le fondateur de Tesla et Space X, le réseau social est sous le feu des critiques et se retrouve au cœur des préoccupations entourant la nouvelle réglementation européenne, le Digital Services Act, qui entrera en vigueur fin août.

Les journalistes qui tentent d'entrer en contact avec Twitter se voient répondre par un courriel généré automatiquement, accompagné d'un émoji en forme de crotte, ce qui suscite de nouvelles interrogations sur la transparence et la responsabilité de la plateforme.

L'assignation en justice de Twitter par des médias français de premier plan témoigne de la volonté des éditeurs de presse de faire respecter les droits voisins et d'obtenir une rémunération équitable pour l'utilisation de leurs contenus sur les plateformes en ligne.

Alors que d'autres géants du web ont conclu des accords, Twitter se retrouve sous les projecteurs pour son refus de négocier. Cette action en justice souligne également les préoccupations croissantes liées à la gestion de la désinformation et de la haine en ligne sur la plateforme, renforçant ainsi les appels à une réglementation plus stricte dans le cadre du Digital Services Act comme précisé ici. Il reste à voir comment cette affaire se développera et si elle aboutira à des changements significatifs dans les relations entre Twitter et les médias.

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