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Au cours des dernières années, les technologies de la santé ont évolué, avec des géants de la technologie comme Google, Apple et Samsung qui ont intégré des fonctionnalités de surveillance de la santé dans leurs appareils portables. Cependant, à l’Université de Cardiff, un groupe de chercheurs a adopté une approche différente en utilisant ces mêmes technologies pour diagnostiquer la maladie de Parkinson.
La capacité de prédire la maladie de Parkinson est en grande partie attribuée à l'analyse de la vitesse de mouvement de l'utilisateur de la montre connectée. L'accéléromètre de la montre, un capteur également présent dans les smartphones, joue un rôle central dans la mesure de cette vitesse de mouvement.
L'apport de l'intelligence artificielle dans le diagnostic de la maladie de Parkinson
Une fois que les données sont collectées par l'accéléromètre, une intelligence artificielle est utilisée pour les analyser. En examinant la vitesse de mouvement de l'utilisateur, l'IA peut identifier des signes spécifiques de la maladie de Parkinson et prédire si l'utilisateur est susceptible de développer la maladie dans le futur.
Selon la chercheuse principale de l'étude, Dr Cynthia Sandor, cette méthode de diagnostic est relativement peu coûteuse et largement accessible, compte tenu de la popularité croissante des montres connectées. En outre, comme pour la plupart des maladies graves, un diagnostic précoce de la maladie de Parkinson permet un traitement plus efficace.
Vers une nouvelle approche de traitement de la maladie de Parkinson
Les chercheurs de l'Université de Cardiff ont montré qu'en utilisant les données des montres connectées et l'IA, il est possible de diagnostiquer la maladie de Parkinson bien avant l'apparition des premiers symptômes. Cette avancée pourrait s'avérer essentielle dans le traitement de cette maladie du cerveau, qui reste incurable à ce jour.
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